Le roi Mohammed VI devrait obtenir une confortable majorité au référendum organisé vendredi au Maroc sur la réforme constitutionnelle, proposée dans le contexte du «printemps arabe».
Mais une faible participation pourrait relancer les revendications en faveur de changements plus profonds. Le Mouvement du 20 février demande que les pouvoirs du roi soient ramenés au niveau de ceux dont jouissent ses homologues européens.
La nouvelle Constitution prévoit qu'il continue de nommer le Premier ministre, mais ce dernier devra être issu du parti ayant remporté le plus de sièges aux législatives. Le roi pourra aussi opposer son veto à la nomination des autres ministres et proposer leur limogeage.
Le texte reconnaît explicitement les pouvoirs exécutifs du gouvernement, mais maintient le monarque à la tête de l'armée et du système judiciaire. Il conserve son statut de Commandeur des croyants, qui fait de lui la seule autorité religieuse au Maroc. Il pourra toujours dissoudre le Parlement, mais plus de manière unilatérale comme aujourd'hui.
La consultation, qui sera suivie de près par les monarchies du Golfe, est le premier référendum constitutionnel organisé depuis l'accession au trône de Mohammed VI, il y a douze ans.
Depuis l'annonce du référendum, des dizaines de milliers de personnes manifestent pour que les réformes aillent plus loin et disent que la date de la consultation n'a pas laissé assez de temps aux Marocains, dont près de la moitié sont illettrés, pour les étudier.
Mais une faible participation pourrait relancer les revendications en faveur de changements plus profonds. Le Mouvement du 20 février demande que les pouvoirs du roi soient ramenés au niveau de ceux dont jouissent ses homologues européens.
La nouvelle Constitution prévoit qu'il continue de nommer le Premier ministre, mais ce dernier devra être issu du parti ayant remporté le plus de sièges aux législatives. Le roi pourra aussi opposer son veto à la nomination des autres ministres et proposer leur limogeage.
Le texte reconnaît explicitement les pouvoirs exécutifs du gouvernement, mais maintient le monarque à la tête de l'armée et du système judiciaire. Il conserve son statut de Commandeur des croyants, qui fait de lui la seule autorité religieuse au Maroc. Il pourra toujours dissoudre le Parlement, mais plus de manière unilatérale comme aujourd'hui.
La consultation, qui sera suivie de près par les monarchies du Golfe, est le premier référendum constitutionnel organisé depuis l'accession au trône de Mohammed VI, il y a douze ans.
Depuis l'annonce du référendum, des dizaines de milliers de personnes manifestent pour que les réformes aillent plus loin et disent que la date de la consultation n'a pas laissé assez de temps aux Marocains, dont près de la moitié sont illettrés, pour les étudier.